Pas de réveil, pas de téléphone qui sonne. Aujourd'hui, j’étais de repos et j’ai bien fait comprendre à mon directeur que je ne reviendrais pas et cela peu importe l’urgence car mon équipe saurait gérer. J’avais bien le droit à un peu de repos sachant que je décroche rarement mon travail. Je voulais profiter de mes enfants, ils grandissent tellement vite que j’avais l'impression de ne pas être assez présente. J’ai un peu traîner au lit et je me suis par la suite levé pour faire le petit déjeuner, le temps que mes enfants regardent les dessins animés.
Après avoir mangé, je leur fais prendre un bain et les habille, il faisait beau et je me voyais mal rester enfermé à la maison avec eux. C’était notre journée alors autant en profiter à fond. On est aller se promener un peu vers les Everglades, je faisais juste très attention qui ne s’approche pas trop du bord ou qu’il n’y est pas un python dans les parages, on était jamais trop prudent dans ses coins là mais je leur ai fait découvrir ce coin qui était magnifique à mes yeux. C’était la première fois que je les y emmenais. On est reparti ensuite en ville et on a mangé un morceau avant d’aller au parc où ils pouvaient s'amuser.

- Vous voulez une glace ?

Bien sûr qu’ils voulaient, on va donc en chercher une au glacier qui se trouve à quelques mètres, on va ensuite s’installer sur un banc. Je n’en avais pas pris pour ma part, non je profite de les avoir dans mes bras. J’en avais vraiment besoin en ce moment et je disais souvent que je devrais prendre plus de temps pour eux.
Alors que je vais me lever, j’ai bien failli me faire percuter par un homme qui avait un sac dans la main, un peu trop féminin à mon goût d’ailleurs, Avant même qu’il soit trop loin de moi, je lui attrape le poignet et lui tord, il se mit à genoux et lâche le sac. Une femme arrive à ce moment là, elle semblait dans tout ses états. Je prends le sac sans lâcher le poignet du voleur et le tant à la femme.

- Cela est à vous, je présume ?

Elle le prit avec ses mains tremblantes. Je pris ma paire de menottes dans la poche, je prenais pas tout le temps mon arme mais mes menottes étaient toujours à portée de main, avec de l’expérience, je savais qu’elle pouvait plus servir qu’une arme, Je l’attache au banc. A ce moment, un policier à cheval passe.

- Vous tombez bien, ce jeune homme a tenté de voler cette femme, appeler une voiture pour qu’il vienne le chercher, un peu de temps au commissariat lui fera le plus grand bien. D’ailleurs mademoiselle vous voulez porter plainte ?

Bien sur tout en m’occupant d’attacher le jeune homme avec les monottes, je gardais un oeil sur mes deux enfants/ K’ai tendu le sac à la jeune femme qui devait être soulager de le récupérer. Bien sûr que je la comprends si j’étais dans cette situation, je l’aurais été aussi. J’ai perdu une fois mes papiers et ce n’est pas drôle à tout refaire. même si grâce à ma position, j’ai pu faire accélérer les choses. Je jette un regard sur la jeune femme et lui sourit alors que le policier à cheval appelle une voiture.

- A votre place, je ne lui ferai pas de cadeaux après tout il a volé votre sac. Il n’a eu aucun scrupule à le faire donc faut pas en avoir pour lui.

Le jeune homme lui dit que ce n’était pas nécessaire, je me retenais de lui tordre le poignet pour qui se taise mais finalement, je pense que cela a motibé la jeune femme a porté plainte contre lui. Il a tout gagné pour le coup. Je regarde la jeune femme tout en faisant asseoir le délinquant sur le sol. hors de question qu’il s’assoit à côté de mes gosses celui-là.

- Cela me va, je viendrais déposer mon témoignage comme de base, je ne suis pas en service et que ce n’est pas dans ma juridiction le vol..

Je vois bien qu’elle avait besoin de reprendre ses esprits, je demande à mon fils d’aller chercher une bouteille d’eau chez le glacier à quelques mètres de nous. Une fois cela fait, il lui donne la bouteille, il lui tend même un sourire. Quel charmeur celui-là. Une voiture de police arrive et vient chercher le voleur en lui dictant ses droits. Je m’installe ensuite à côté de la jeune femme.

- Ça va aller ?  Tenez ma carte… Une fois que vous aurez porté plainte, tenez moi au courant. j’irais au commissariat ensuite et si vous avez le moindre soucis ou une question, vous pouvez m’appeler mais cela devrait aller.

Je lui tends ma carte d’agent du FBI