J’étais au travail bouclant une nouvelle enquête et j’étais plutôt content qu’elle se finisse. J’ai donc rangé mes affaires et je me disais que j’allais rendre visite à Oxanne, je me doutais bien qu’elle était à son bureau de détective privé. Je voulais lui proposer un verre, je pensais de plus en plus à elle et une part de moi ne pouvait pas s’empêcher de vouloir la voir. Je m'interdis encore pourtant de tenter quoi que ce soit avec cette merveilleuse femme car j’avais peur de trahir ma défunte femme. Alors je ne montrais rien, je faisais mine de tenir à elle comme à une amie.

A bord de ma camaro, je me gare dans la rue et me dirige vers les bureaux de détective privé et c’est à ce moment là que j’entends du bruit dans la pièce qui lui sert de bureau. Au vu du bruit cela m’alerte tout de suite. Je rentre dans la pièce. Oxanne était à moitié sonné et l’homme s’apprêtait à vouloir remettre le couvert pour la frapper. C’est hors de moi que je l’attrape lui donnant un coup de tête et l’envoyant voler à travers la pièce, on commence à se battre mais je pris très vite le dessus. Je donne un coup dans un de ses genoux et j’entends un crac puis il se mit à hurler, j’attrape cet homme qui a osé lever la main sur Oxanne et lui donne encore deux coups de poing en plein visage.

- Tu aime frapper les femmes, hein ?... Moi, j’aime frapper des mecs dans ton genre qui prenne les femme pour des punching ball. Seulement, tu t’en es pris à la mauvaise personne. Si tu t’avise un jour à nouveau l’approcher ne serait ce que d’un mètre. Je m’occuperais de ta jolie face de connard et tu n’auras plus besoin d’aller chez un chirurgien esthétique pour te refaire la gueule. Maintenant casse toi.

Je le jette par terre et cherche Oxanne et je fini par la trouver sous son bureau, elle était terrifiée et ça me fouter encore plus en rogne. J’inspire un bon coup avant de mettre ma main sur son épaule. Elle se mit à hurler un prénom qui n’était pas le mien.

- C’est fini Oxanne, ce n’est que moi.

Très vite, elle se rend compte que c’était moi quand elle se jette dans mes bras, je nous lève tous les deux doucement et la réconforter du mieux que je pouvais caressant ses cheveux et faisant des cercles avec mon pouce dans son dos.

- Je suis là, Oxanne plus personne ne te fera du mal… Il faudra me passer sur le corps avant.

Je ne sais pas pourquoi j’avais dit cela mais je le pensais. Je remarque vite sa blessure à la tête et je me retiens d’aller frapper encore le connard qui lui avait lever la main dessus. Je la laisse se calmer et puis je passe mes deux mains sur ses joues en la faisant croiser mon regard.

- Ca va aller ? Elle est où ta trousse de secours ? tu es blessé à la tête. Je vais jouer à ton infirmier privé

J”étais totalement en rogne contre l’homme qui avait osé toujours à Oxanne, cette femme pour qui j’avais des sentiments qui s'agrandissent de jour en jour et que je continue à cacher. Je ne voulais pas lui dire, je n’étais pas prêt, je n’avais pas totalement tourner la page sur ma femme que j’ai perdu, il ya quelques années. Je sais que parfois à penser trop aux autres, je m’oublie moi même. Puis j’avais mes filles, je voulais plus me consacrer à elle mais c’était de plus en plus dur de voir Oxanne alors que je ressentais quelque chose pour elle. Mais c’était encore plus difficile de garder les distances, elle agissait comme un aimant sur moi.

Une fois que j’ai réussi à la sortir de sous son bureau, je la réconforter, je la serais dans mes bras pour la rassurer. Je ne supportais pas la voir dans un état pareil et si elle n’était pas dans mes bras, je crois que j’aurais été poursuivre le mec qui a lever la main sur elle et lui donner une seconde raclé pour lui apprendre d’avoir oser la toucher. Je la laisse reprendre un peu ses émotions et quand c’était le cas, je lui demande où est sa trousse de secours. Elle me dit qu’elle va la chercher mais je n’étais pas sur que cela soit une bonne idée. Quand elle s’asseoit sur sa chaise, je fini par répondre.

- Tu ne bouge même pas du tout ma belle, tu as pris un sacré coup sur la tête. Dis moi où elle se trouve, je vais la chercher.

Je parlais d’une voix douce, j’étais inquiet pour elle. Je vais la chercher quand elle me dit où elle se trouve et revient rapidement vers elle. Je lui soigne la blessure sur la tête en faisant attention à ne pas lui faire mal. Je l’écoute également d’une oreille attentive.

- Dommage que je ne suis pas arrivé un peu plus tôt pour éviter qu’il te frappe.

Je sers la mâchoire encore énervé mais cette colère était contre cet homme qui l’avait frappé. Je me cale au bord de son bureau restant face à elle. Je l’observe et quand je vois la trace sur son visage, j’avais du mal à contrôler ma colère.

- C’est qui ce bâtard qui n’a pas de couille pour frapper une femme ? Et il te voulait quoi ? Il a de la chance que j’ai une maîtrise sur moi sinon j’aurais été capable de lui briser la nuque juste pour avoir osé te lever la main dessus.

Je la laisse me répondre et puis je fini par ajouter.

- Es ce que ca va mieux ta tête ? Sinon on va à l’hôpital pour voir si tu n’as rien.

Et j’espère pour le mec que ca va mieux sinon je vais avoir une envie de lui en faire payer un peu plus.

- D’ailleurs, il me semble que tu sais très bien te battre comment il a pu te lever la main dessus aussi facilement ?

Je savais qu’elle n’était pas invincible tout comme moi mais je l’avais en grande estime et je savais qu’elle était capable de se défendre.

- Et c’est qui ce Matthew ?

Comme quoi il suffit de peu pour arriver au bon moment et cela bien que j’aurais aimé être là avant, Oxanne me remercie d’être intervenu. Je trouvais cela naturel pour n’importe quel femme, je serais intervenu. Bien sur avec Oxanne c’est différent, je me suis très vite enflammer et j’avoue que la colère ne s’est pas calmée totalement contre ce mec.

- Je t’en pris, c’était naturel de te venir en aide, je ne saurais même pas fermer les yeux en voyant une femme se faire maltraité et encore plus quand celle ci je l’apprécie beaucoup.

Apprécier c’était petit, je pense que j’avais bien eu du mal à me l’avouer à moi même mais il faut se rendre à l’évidence, je ressentais bien plus de l’amitié pour cette femme. Seulement, je ne voulais en aucun cas trahir la mémoire de mon épouse. Et une autre part de moi me disait sans cesse que c’était une nouvelle chance pour refaire sa vie. Seulement, je ne savais pas comment Liorah le prendrait et je ne voulais en aucun cas faire de la peine à mon aînée. Je pense que je devrais avoir une discussion avec ma fille avant. Naya ce n’est pas la même, elle est encore très jeune. Je soupire intérieurement. J’avais demandé ce que cette homme lui voulait et elle me réponds.

- Ouais je vois, peut être qu’il vaut mieux pour elle qui ne la retrouve pas, rien que le fait qui t’a lever la main, je me dis qu’il serait capable de tout face à cette femme. Si tu arrives à rentrer en contact avec elle, peut être l’avertir. Parce qu’il peut très bien demander à un autre détective qui n’a pas ton sens moral pour la retrouver. Au moins, elle serait sur ses gardes.

Je lui ai poser la question sur ce fameux Matthew, Bien sûr je me doutais qu’elle aurait ce genre de réaction pourtant je ne serais pas le genre à la juger. Je voulais juste savoir car il a dû lui faire du mal vu sa réaction à mon arrivée. Jamais je ne pourrais lever la main sur une femme et encore moins sur Oxanne. Elle me demande ce que je faisais ici.

- Non pas pour du travail, j’étais venu pour te proposer de boire un verre avec moi… Et ne me dis pas que c'est personne ce Matthew, vu ta réaction ce n’est pas rien… Je ne suis pas là pour te juger mais te soutenir. Qui est cette personne qui t’a fait du mal ? Pour ne pas que tu aies envie de m’en parler.

J’avais conseiller à Oxanne de prévenier la femme que l’autre abruti était à sa recherhc. Sachant qu’il a oser lever la main sur Oxanne, je me doute qu’il n'hésitera pas à faire la même et voir même pire à son ex. Elle avait eu bien raison de partir avec auntre, un tel mec ne mérite aucune femme sur Terre. Je n’étais pas parfait, je pouvais faire des erreurs mais jamais, je ne lèverais la main sur une femme. Sauf si c’est au travail et qu’elle ne me donne pas le choix de me défendre. Seulement, je suis le genre à trouver toujours une solution. Je souris à Oxanne.

- Sans lui faire peur bien sûr mais tu as vu ce qu’il t’a fait ? Il pourrait lui faire pire. Il pourrait venir jusqu’à la tuer. C’est pour cela qu’il faut qu’elle soit sur ses gardes.

Elle m’avait demandé si j’étais venu pour le travail, je lui ai bien sur dit que non, j’étais passer pour l'inviter boire un verre et avec ce qui est arrivé, c’est un peu tomber à l’eau mais j’étais content d’être venu pour que ce type ne lui fasse pas plus de mal. Quand je lui ai demandé au départ qui était ce Matthew, elle avait cherché à fuir la question en changeant de sujet, j’aurais pu laisser tomber. Seulement, je lui ai posé la question et pas parce que j’étais curieux mais bien parce que je ressens un intérêt vis à vis d’Oxanne et je ne pouvais pas rester sans savoir sur ce qui a dû lui arriver dans le passé. Je l’écoute avec attention et je sens ma mâchoire se serrer quand j’entends ce qui lui est arrivé, je prends une de mes mains par réflexe pour lui donner le courage de tout me dire. Je laisse plusieurs secondes après ce qu’elle venait de me révéler avant de prendre la parole.

- Il a de la chance pour lui d’être mort, sinon je serais aller le voir pour lui montrer comment je traite ce genre d’individus.

Je vois que son regard était fuyant et je ne voulais pas de cela, elle n’avait pas à avoir honte car tout cela n’était pas de sa faute et qu’elle n’a fait que se défendre. Je pose mes deux mains en coupe sur son visage pour qu’elle croise le mien.

- Oxanne, tu n’as pas à avoir honte. Tu n’avais fait que te défendre, c’était à lui d’avoir honte de te faire subir tout cela. Tu as sauvé ta vie contre un homme qui n’a pas su bien te traiter jusqu’à son dernier soupir… Il ne te méritait pas. Sèche tes larmes, Oxanne car il ne mérite pas que tu pleure par sa faute.

Je viens la prendre dans mes bras, la serrant légèrement, frictionnant doucement son dos pour la réconforter. je caresse ses longs cheveux bruns avec une main. L’homme protecteur qui était en moi, voulait qu’une chose c’est la protéger, je me sentais bien plus protecteur avec elle qu’avant. Cela me met encore une fois face à mes sentiments.

Je n’avais jamais lever la main sur ma femme, ni même y penser alors il est vrai que j’avais bien du mal à comprendre ceux qui lèvent la main sur une femme. Je pouvais comprendre aussi qu’elle l’aimait vraiment et cela me fit de la peine de savoir qu’un homme est pu lever la main sur une telle femme qu’Oxanne. Il ne s’est pas rendu compte du trésor qu’il avait entre les mains. Au lieu dans prendre soin, il l’a maltraité. C’était souvent à cause de l’amour de la femme que ce genre d’homme arrivait à les tenir ainis qu’avec des tas de promesses.

- Je me doute Oxanne mais tu n’as pas à avoir honte de l’avoir aimer ou avoir été dans cette situation. Ce n’était pas de ta faute, ce genre d’homme, ils sont d'horribles manipulateurs et avec ton métier, tu dois le savoir. Le plus important c’est qu’aujourd’hui, tu n’es plus entre ses mains et que tu peux être heureuse parce que c’est ce que tu mérites.

Je continuais de la réconforter en la prenant dans mes bras. Parfois les gestes sont plus fort que des mots et je pense qu’elle avait besoin d’une épaule pour laisser tomber toute cette tension. Maintenant, je sais que je serais toujours là pour elle et cela bien que j’étais totalement paumé entre ceux que je ressent pour elle et la mémoire de ma femme. Je sais que cette dernière aimerait que je refasse ma vie, le problème venait plus de moi. J’écoute les mots d’Oxanne et je ne pouvais m’empêcher de sentir la colère refaire surface.

- Il ne viendra plus ici et je pense qu’il le regrettera si jamais il tente à nouveau de t’approcher. et je peux comprendre parfois que le passé puisse faire surface à certains moments.

Je souris lorsqu’elle me dit qu’elle voulait aller boire un verre, cela me fit plaisir et elle avait raison, cela lui ferait oublier ce qui vient de lui arriver mais une autre idée me vient.

- Est ce que tu as manger ? Es ce que tu as faim ? Je ferais bien une soirée hamburger fait maison, si cela te dit. J’ai le meilleur barbecue de la ville.

Ma colère se dissipe peu à peu, il est rare de me voir en rogne, je sais garder mon sang froid en général sauf lorsqu’il s’agit de mes proches qui se résument à ma famille, mon équipe, mes amis proches et Oxanne. Avoir vu cet homme lui levait la main dessus m’a fait perdre totalement les pédales enfin non pas totalement sinon, il serait mort pour avoir oser de la toucher. Mon attention était maintenant tourner vers cette femme qui fait naître des sentiments que je n’aurais jamais penser avoir à nouveau, du moins après la mort de ma femme. Oxanne comptait beaucoup à mes yeux et cela de plus en plus. Je ne pouvais le nier mais y avait la mémoire de ma femme et puis je pensais à mes filles. Taylor avait peut être raison, je pense toujours aux autres mais pas assez à moi mais j’étais ainsi.

- Parfois le passé peut faire surface et il arrive qu’on se sente désarmé… Car je n’ai aucun doute que tu aurais pu lui foutre la dérouillée de sa vie. Et tu es une femme forte, je suis sûr que tu vas t’en remettre sans aucun mal.

Je ne la voyais en aucun cas comme une femme faible, au contraire, je la trouvais encore plus courageuse. Et cela comme la plupart des femmes qui ont réussi à se relever après un acte aussi abominable qu’elles peuvent subir avec leur ex compagnon.

- Je suis certain que tu ne le laisseras plus faire, ce mec… Mais il ne vaut mieux pas pour lui… Il s’imagine pas combien un marine peut faire souffrir sans tuer une personne. Il ne faut pas toucher aux gens à qui je tiens.

Lorsqu’elle me dit qu’elle voudrait aller boire un verre, je fini par lui proposer autre chose, de plus je vis au bord d’une plage, l’air marin et la plage, il y a rien de tel pour penser à autres choses.

- Oh oui, ils sont excellents mes burgers même les fast food de la ville devrait être vert de jalousie. Allez on y va et puis chez moi, il ne manque jamais de bière.